|
Temps forts JMJ 2005 - Carnet de bord et bloc notes
|
Ce journal de bord présente au quotidien notre expérience de foi au sein de divers lieux (Taizé, Schorndorf, Cologne) en communion avec d’autres communautés ou d’autres jeunes.
Nous partons à la suite de celui qui a souffert jusqu’à l’enfer de la mort pour nous sauver.
Par conséquent, « nous sommes venus l’adorer ».
Mercredi 3 août
Vers 18h, tous les membres du groupe se sont retrouvés afin d’assister à la messe d’envoi, présidée par Mgr Bernard Charrier. Ce temps de recueillement et de prières, ainsi que la lecture de l’évangile selon saint Luc (Luc 4, 16-30) nous ont permis d’ouvrir ce pèlerinage en communion avec le Christ. Par une ambiance entraînante et une ferveur soutenue, cet envoi est inscrit dans la joie et la confiance de Dieu. Par la suite, nous nous sommes réunis autour d’un pique-nique auquel certains parents se sont joints, suivit d’un temps de rencontre pour commencer à se connaître.
Nous voici à la veille de votre départ vers Taizé. Dans quelques jours, je vous y rejoindrai pour prendre avec vous la route de Schorndorf, puis de Cologne.
Ce soir, les mots de l’Apôtre Paul m’invitent à la prière. Moi aussi, « je ne cesse de rendre grâce » en vous voyant. Je rends grâce à Dieu parce que 62 jeunes du diocèse de Tulle ont fait le choix de prendre la route, non pas celle qui mène à un paradis touristique, mais une route qui mène à la rencontre d'une multitude de frères et de sœurs de toutes nations et de toutes langues et avec eux à la rencontre du Christ. Nous allons nous aussi l'adorer.
Ce soir, je rends grâce pour toutes les démarches d'invitation, toutes les paroles d¹audace et de confiance, grâce auxquelles chacun a pu faire ce choix. Je rends grâce pour le long temps de préparation, qui a mêlé l’ingéniosité, la sueur, mais aussi la joie. On peut le dire, tout est prêt, enfin presque ! Je pense même qu'on n’a pas oublié de vous faire quelques bonnes recommandations. Peut-être vous a-t-on aussi confié un message, une intention, un désir de dernière minute : moi aussi, j'aurais aimé y aller.
Aujourd’hui, ici même, quelque chose commence entre nous. Quelque chose se déchire, la solitude ou le chacun pour soi qui brisent l’élan créatif, qui cultivent le doute et scepticisme, imposent le silence. Quelque chose s’ouvre qui rend possible la parole, la confiance, la rencontre simple et amicale, l’aveu d’un projet, une profession de foi.
Aujourd’hui, quelque chose commence en chacun de nous. Aujourd’hui, la parole du prophète Isaïe s’accomplit : L'Esprit du Seigneur est sur moi. Il m'a consacré. Il m'a envoyé porter la Bonne Nouvelle, annoncer la liberté, la lumière, une année de bienfaits pour les pauvres, les prisonniers, les aveugles, les opprimés ». Aujourd’hui commence pour chacun une aventure de l’Esprit. Si cette route des JMJ était celle de l’Évangile, de la liberté de l’esprit et du cœur, du don de soi, de l'accueil de l'autre et de l'ouverture à l'universel.
Mais l’Esprit souffle où il veut, tu ne sais ni d¹où il vient ni où il va. Alors ce soir ma prière est aussi comme celle de l’Apôtre Paul, une demande. Que le Dieu, Père de notre Seigneur Jésus Christ nous donne l’esprit de sagesse et sa lumière pour nous faire comprendre et reconnaître la personne même du Christ, qui il est pour nous, pour moi, qui nous sommes, qui je suis pour lui, quelle parole il a pour moi, quelle fraternité il me rend possible, quelle espérance et quel horizon il ouvre à notre humanité, quelle puissance de vie et d’amour travaille les cœurs et descelle nos tombeaux. Que nos cœurs se dilatent ; que nos visages s'épanouissent ; qu'avec nous, la terre reprenne ses couleurs. Bonne route.
Ussel, le 3 août 2005
† Bernard CHARRIER,
évêque de Tulle
Jeudi 4 août
Après un réveil matinal, nous nous sommes mis en route pour Taizé. Une fois arrivés, nous avons assisté à l’office de la mi-journée, où chacun a pu découvrir la prière commune avec les frères de la communauté, les chants, le silence, la méditation personnelle, le partage, afin d’être en communion avec Dieu.
Chacun est ici pour découvrir ou redécouvrir un sens à sa vie et reprendre un nouvel élan. Être à Taizé signifie aussi se préparer à assumer des responsabilités de retour chez soi, en vue d’être porteur de paix et de confiance.
En venant à Taizé, nous avons été reçus par une communauté d’homme engagés à la suite du Christ, dans la vie commune et le célibat, dans une grande simplicité de vie.
L’après-midi, nous avons assisté au meeting des pays, ou nous avons rencontré d’autres jeunes Français (de Toulouse, Rennes, Paris, Bordeaux, Vesoul, Tours,…) à la recherche du Christ.
Certains ont témoigné de leurs expériences de Foi, notamment avec :
· l’engagement au sein d’associations visant à améliorer la condition des hommes (ACAT, Croix Rouge, Restos du Cœur) ;
· la participation à des regroupements de jeunes chrétiens (MEJ, AEP, Service Jeunes des pèlerinages, les rencontres internationales de Taizé).
Par ces divers engagements, tous recherchent la justice, le partage, la paix, un monde meilleur inscrit dans la confiance de Dieu.
Par la suite, un temps de discussion avec d’autres jeunes nous a été proposé autour de six thèmes (au choix) :
· traverser les frontières
· accompagner les jeunes
· aller en pèlerinage signifie t-il que l’on est chrétien ?
· continuer la prière dans la vie quotidienne
· la solidarité.
· comment accueillir les personnes qui ne sont pas sensibilisées au Christ ?
Ensuite, après « le thé de Taizé », le groupe s’est réuni pour que chaque membre se présente, et s’est divisé en sous-groupes pour aller visiter les lieux.
En soirée, nous avons assisté à la prière du soir avec les frères.
Vendredi 5 août
Les jeunes qui le souhaitaient ont assisté à la messe. Ensuite, tout le groupe s’est retrouvé pour la prière du matin et a assisté à l’introduction biblique sur le thème « du doute et de la Foi » (Matth. 23, 22-33), commenté par frère Francis.
« Chaque homme a besoin d’une porte ouverte sur l’avenir. Cependant, des difficultés referment cette porte sur nous, mais Dieu y remédie en relevant les obstacles. Il souhaite que nous écrivions notre avenir en pleine liberté.
Le manque de confiance envers Dieu, le doute, peut nous renfermer sur nous mêmes et nous paralyser. Le futur semble loin dans une vie assombrie. À travers l’évangile selon saint Matthieu, nous comprenons qui est Jésus et qui nous sommes également.
Par la prière, Jésus a nourri sa foi en Dieu et a eu la force d’aller jusqu’au bout du chemin. La prière permet de garder les yeux fixés sur le Christ et donne le courage de poursuivre.
Dans ce texte, à travers Jésus, le Dieu de l’Ancien Testament vient de nouveau vers les hommes, en laissant Pierre marcher sur l’eau. Ainsi, le Dieu de l’Ancien Testament (avec le passage de la Mer Rouge) comme Jésus sont finalement très proches de nous et reviennent sans cesse. Cependant, ici Dieu ne s’impose pas et reste distant afin de préserver la liberté des hommes. Il cherche initialement à instaurer la confiance. La présence de Jésus nous appelle et nous permet de formuler nos désirs… à Dieu. En formulant son souhait, Pierre effraye les disciples craignant qu’il sombre au sein des eaux tumultueuses. Mais, Jésus l’invite à prendre des risques pour découvrir d’autres horizons. La peur nous paralyse, la confiance nous libère ! Jésus est présent dans nos angoisses mais nous appelle à sortir de cela pour aller plus loin.
Ainsi, le doute empêche de prendre des risques et la confiance du Christ permet de sortir du chemin chaotique que nous avions suivi afin d’accéder à la vérité divine.
Ensuite, par petit groupe avec d’autres jeunes étrangers (Finlandais, Italiens, Allemand, Anglais…), nous avons conversé afin d’approfondir cet enseignement et réfléchir sur notre attitude quotidienne face au doute et la foi.
Les plus jeunes de notre groupe ont assisté à une introduction biblique à partir d’un extrait de l’évangile de saint Luc (Luc 22, V ; 54 à 62…). Par petits groupes, tous ont réfléchi sur les cinq thèmes suivant :
· être soi-même,
· pleurer,
· se tromper,
· la peur,
· le pardon.
Par la confrontation avec des jeunes d’autres nations, le dialogue était intéressant, agrémenté de points de vue différents. L’après midi, les plus jeunes ont assisté à un spectacle en compagnie d’Anglais et d’Africains. Ils ont pu chanter et faire des jeux pour les autres, un carrefour rencontre était organisé. Avec d’autres jeunes, nous avons commenté des images insolites choisies par chacun et établi un lien avec l’évangile. En soirée, nous avons assisté à la prière du soir suivie de l’adoration de la Croix.
Samedi 6 août
Les plus courageux ont participé à la célébration de l’eucharistie au cours de la messe de 7h15. Par la suite, l’ensemble du groupe s’est recueilli pour la prière du matin, avant d’assister à l’introduction biblique, « Dieu ne peut que vous aimer » (Luc 22, 54 à 62).
Ce texte présente l’arrestation de Jésus-Christ, l’apôtre Pierre n’est ni avec, Jésus, ni avec les autres disciples. Tous les éléments de sa vie semblent être mis en question par le reniement de Jésus. Il se laisse conquérir par le mal mais ne peut se défendre contre le mensonge et la violence. Il n’a plus la force de solliciter l’aide du Christ. Pendant la souffrance de sa passion, Jésus reste debout et donc continue à servir l’humanité, en fixant son regard d’Amour sur Pierre. Dans toutes les situations, Jésus demeure le disciple des Hommes en les aimant et leur pardonnant. Par là Jésus remet dans le droit chemin les égarés. Les hommes peuvent sous l’influence de divers événements prendre de mauvaises décisions. « Celui qui fait le mal n’est par vraiment lui-même ». Cependant, la force de la Résurrection et du Pardon permet de retrouver la sécurité et de s’affranchir du mal. Jésus connaît nos faiblesses. Ainsi, il ne s’en étonne pas mais tente d’y remédier en pardonnant. Le Christ nous rend notre vraie indenté. Le passé ne dicte pas notre avenir ; en reconnaissant nos erreurs, nous pouvons par la suite entreprendre de nouvelles choses et retrouver notre pleine liberté.
Les plus jeunes ont assisté à une introduction biblique dont le thème était « Un avenir de Paix» (Jn 20, 19- 23). « Dans l’évangile, il nous est offert de découvrir cette réalité surprenante : Dieu ne crée ni peur ni inquiétude, il ne peut qu’aimer. Par la présence de son Esprit Saint, Dieu vient transfigurer nos cœurs, et dans une prière toute simple, nous pouvons ressentir que nous ne serons jamais seuls. L’Esprit Saint soutient en nous une communion avec Dieu, non pas pour un instant mais jusque dans la vie qui ne finit pas. «Lettre de Frère Roger, 2005».
Par la suite, tous ont pu réfléchir en petit groupes avec d’autres jeunes étrangers sur le pardon, à la recherche de la paix intérieure, ici avec le monde. Ensuite, nous nous sommes retrouvés afin d’assister à la prière de la mi-journée avec la communauté des frères.
L’après-midi, par petits groupes, avec d’autres jeunes étrangers, nous avons assisté à des carrefours rencontres dont les thèmes étaient
- Forum avec des jeunes de différents pays ;
- l’eucharistie chez les premiers chrétiens ;
- Bible et théâtre : écouter, dire, chanter et jouer ;
- à la recherche du Paradis : œuvres d’art de l’Égypte ancienne à nos jours ;
Par la suite, nous sommes, partis tous nous promener autour de Taizé où chacun pu parler à mieux connaître les autres. Fin de soirée : nous avons assistée à l’office du soir, office de la lumière, où un frère a prononcé ses vœux perpétuels.
Dimanche 7 août
Nous avons assisté à la messe et ensemble célébré l’eucharistie. Ensuite, pendant le temps de détente, nous avons joué aux cartes, écrit, fait notre lessive…
Par la suite, une réunion improvisée a permis au P. Nicolas de nous expliquer la liturgie de Taizé, composée de chants, de temps de silence et de prières. Elle nous surprend, nous permettant de donner le meilleur de nous même.
L’après midi, en petits groupes, nous avons participé aux arrivées : certains ont accueilli des nouveaux arrivants en organisant leur logement, en vendant les tickets repas, d’autres, ont fait le ménage. Ces services permettent de participer pleinement au quotidien de Taizé. Proposer notre aide aux frères, voilà un moyen de vivre concrètement notre foi le partage, l’évangile, les rencontres.
Le soir, nous nous sommes recueillis pour la prière, et certains d’entre nous ont pu rencontrer frère Roger.
L’EUCHARISTIE POUR LES PREMIERS CHRÉTIENS
Au IIe siècle, on ne trouve pas d’ouvrages écrit sur l’Eucharistie. Cet aspect de la pratique de la foi ne posait pas de problème pour les jeunes de l’époque et l’Eucharistie était prise de façon commune aux groupes existants. Plusieurs conceptions de l’Eucharistie existent à cette époque : pour Irénée, l’Eucharistie appartient au monde matériel, contrairement aux gnostiques qui pensent que seuls les éléments de l’intelligence invisibles appartiennent à Dieu. L’Eucharistie montre la beauté de la création : comme le pain et le vin qui deviennent le Corps et le Sang, ces victuailles ne peuvent être mauvaises. Cette conception de l’Eucharistie valorise ainsi l’environnement naturel et nous met en garde contre l’interprétation négative du monde, de la créativité des hommes. Les premiers chrétiens considèrent l’Eucharistie comme la justification de la Résurrection du corps. La vie de Dieu entre au sein de notre corps : alors ce dernier ne peut qu’avoir un avenir. Selon saint Ignace d’Antioche, l’Eucharistie est un médicament contre l’immoralité.
À cette époque, l’Eucharistie était utilisée pour illustrer la responsabilité sociale des chrétiens envers les pauvres. Chacun devait apporter lors de l’office une attention pour les plus démunis. Aujourd’hui, cela se traduit par la quête devant les églises. En devenant le Corps du Christ, notre attitude doit être cohérente avec ce que nous sommes.
Les premiers chrétiens célèbrent le Seigneur un jour fixe de la semaine, le 8e jour, qui n’a pas de fin. Là, ils discutent et mangent de la nourriture ordinaire, ce qui éloigne tous les soupçons de cannibalisme en vogue à l’époque Roumaine.
Selon saint Justin (IIe Siècle), les chrétiens sont proches de ceux qui cherchent la vérité en communion avec le Christ. Les prières, les signes de paix au début de l’office, sont l’expression de l’unité des communautés et de la réconciliation.
L’Eucharistie permet de rendre grâce à Dieu qui nous permet d’être des vivants et non des survivants. Pour les premier chrétiens, l’Eucharistie est destinée à ceux qui souhaite vivre en disciples de Dieu. L’Eucharistie est reçue en guérison de nos péchés.
Lundi 8 août
Les jeunes le souhaitant ont célébré l’eucharistie lors de la messe du matin. Ensuite, ensemble nous nous sommes retrouvés pour la prière du matin. Nous avons assisté à une introduction biblique nous préparant aux JMJ avec un écrit de Jérémie et la lettre de frère Roger.
Au sein de notre vie, il n’y a pas de fatalité car Dieu oriente notre futur. Cependant, ce dernier est totalement ouvert ce qui fait l’originalité de la Bible face à la croyance d’autres peuples. Dans notre vie, certains éléments ne pourront pas changer. Mais cela ne veut aucunement dire qu’il y a une destinée. Si nous résidons dans la confiance de Dieu, nous accédons ainsi à une immense liberté, à une sérénité permettant d’être acteur de notre avenir.
Pour Jérémie, le futur n’est pas planifié et dépend de la responsabilité des hommes, notamment à son époque le roi Joachim. On peut accepter la réalité telle qu’elle est, ne pas fuir, mais résoudre les difficultés qui viennent à nous. La créativité des hommes permet de remédier au chaos.
Par la suite en petits groupes, avec des jeunes venant d’autres nations, nous avons réfléchi sur la construction de notre avenir en communion avec le Christ, la paix.
Ensuite, nous avons participé à la prière de la mi-journée. L’après-midi nous avons eu une deuxième introduction biblique animée par frère Maxime. Là nous avons réfléchi sur la première conséquence de l’ouverture du futur : le doute. Dieu nous accorde son amour, à nous de le percevoir et de le recevoir au mieux. Cependant, nous sommes pris de doutes dans les moments difficiles. Ainsi par la confiance de Dieu, on peut dépasser ses doutes, les tester et progresser. Dieu nous rassure sans cesse et par là nous fait accomplir des miracles. Il ne nous reproche pas de douter mais nous invite à réfléchir et à nous décider afin d’être acteurs de notre avenir.
Ensuite, en groupes nous avons discuté de notre conception de la Foi face au doute. En soirée, nous avons participé à la veillée que certains membres de notre groupe avaient organisée. Chants, jonglerie et jeux étaient au programme et se sont succédés sous les yeux admiratifs des Corréziens et de nombreux étrangers, le tout dans une ambiance du tonnerre.
Mardi 9 août
Comme chaque jour, certains ont participé à l’eucharistie du matin. Ensuite nous avons prié avec la communauté des frères et tous les jeunes présents sur le site, avant de participer à une introduction biblique.
Comment peut-on résister aux règles que les autres ont instituées pour nous ? Que doit-on écouter ? Comment peut-on se positionner ?
L’évangile de saint Matthieu nous permet d’élucider ces divers problèmes. La prière est un moment important permettant d’accepter des décisions déterminantes. Elle ne relève pas uniquement de la contemplation. Même le Christ poursuit cet objectif dans ses adorations. Outre les chants et les textes, la prière se vit aussi à travers la relecture de sa vie. Par là, on réfléchit et on se détermine en écoutant nos désirs et ceux du Seigneur. Ensuite nous avons été invités individuellement, en silence, à réfléchir à nos questions tout en lisant divers extraits de textes bibliques ou de la Lettre de Taizé. Par la suite , nous nous sommes recueillis pour la prière de la mi-journée.
L’après-midi, en petits groupes avec d’autres étrangers, nous avons partagé nos réflexions du matin avant de nous détendre en jouant aux cartes.
Nous avons fini la journée en priant avec les frères.
Jeudi 11 août
Après avoir quitté Ussel à 2 heures du matin, une dizaine de jeunes sont venus nous rejoindre avec Mgr Charrier, afin de nous rendre ensemble aux JMJ.
Notre évêque a eu l’occasion de célébrer l’eucharistie lors de la messe du matin, à laquelle nous avons tous pris part, pour ensuite participer à la prière commune du matin. Ensuite, avec beaucoup de tristesse, nous avons quitté Taizé pour rejoindre nos amis allemands de Schorndorf. Le voyage a été long mais rythmé de temps de détente et de prière. En soirée, nous sommes arrivés à Schorndorf, où nous avons été accueillis très chaleureusement. La communauté chrétienne de la paroisse nous attendait avec la plus grande gentillesse et attention. Nous avons partagé le dîner et la prière avec eux. Cette dernière a été préparée par leurs soins, avec des chants français et allemands, la lecture de la parole de Dieu… Cela nous a permis de nous recueillir ensemble. Ensuite nous avons été répartis dans les familles par groupes de 2 ou 3.
Vendredi 12 août
En début de matinée, nous nous sommes tous retrouvés avec nos familles d’accueil pour prier ensemble dans l’église du Saint-Esprit. Là nous avons entonné des chant de Taizé chers à nos amis allemands. Par la suite, nous avons été accueillis à la mairie de la ville par le maire. Depuis plus de 35 ans, Tulle et Schonrdorf sont jumelées à l’initiative d’hommes qui ont cru en l’avenir et au mérite des jeunes gens d’aujourd’hui.
Le maire se réjouit qu’un tel nombre de jeunes soit présent pour aller à Cologne et fêter en commun les JMJ. Les relations personnelles sont très importantes pour obtenir un jumelage vivant et vivace, pour se rapprocher et se comprendre réciproquement. Ce sont de petites briques qui font construire l’édifice d’une Europe commune. Un verre de l’amitié nous a été offert et nous avons pu rédiger quelques phrases dans le livre d’or de la ville. Notre évêque a ainsi écrit : « Les jeunes du diocèse de Tulle, avec leur évêque se réjouissent de la rencontre et surtout de l’accueil chaleureux de la ville de Schorndorf et de M. le Maire. »
Par la suite, nous avons rejoint la communauté protestante où le pasteur nous a chaleureusement accueillis. Cette rencontre témoigne de la volonté œcuménique synonyme de tolérance et de l’universalité de Dieu.
Édifiée en 1470, l’église du Saint-Esprit et de Saint-Paul est devenue protestante il y a 50 ans. La vie, l’accueil et la chaleur humaine sont ici prépondérantes. La maison des jeunes en témoigne. Nous nous sommes rendus sur le haut du clocher où nous avons pu admirer une vue panoramique de la ville. Ensuite la communauté protestante nous a présenté le film retraçant l’engagement de Martin Luther.
L’après midi en groupe nous avons visité la ville de Schorndorf ou de Winderbach. Là des jeux nous ont permis de découvrir l’histoire de ces villes et la vie quotidienne comme religieux en Allemagne.
Par la suite Mgr Charrier, le P. Nicolas Risso, le curé de la paroisse de Schorndorf ainsi que le vicaire ont célébré l’eucharistie. Nous nous sommes une nouvelle fois recueillis en communion avec la communauté chrétienne d’accueil. Pour la soirée, chacun a pu visiter librement la ville de Schorndorf et partager des bons moments d’amitié.
Samedi 13 août
En début de matinée, nous nous sommes tous retrouvés pour la prière avec les familles d’accueil. Par la suite, en groupes nous avons choisi différents itinéraires de visite de la région. Certains ont pu se rendre au petit village de Solurabisolegmünd. Là, ils ont visité l’hospice, le plus vieux bâtiment de la ville, la place du marché, la cathédrale construite de l’est vers l’ouest. Ils ont pu également apprécier l’art baroque en visitant une maison de ce style.
D’autres ont eu l’occasion de se rendre à Stuttgart et de découvrir le musée Daimler Benz où ils ont admiré la superbe collection de l’industrie Mercedes, de la fin du XIXe siècle à nos jours.
Un autre itinéraire a été proposé avec la visite du monastère du Kluster Loche fondé il y a 900 ans par la famille de Hohenstaufen. Au cours de l’histoire, les fonctions de cet édifices ont varié devenant successivement une école, un hôtel des impôts, une maison de retraite. Aujourd’hui ce monastère est en cours de réhabilitation afin de devenir un centre historique.
Ils ont pu apprécier le limes (frontière en latin), le mur romain protégeant l’empire des grandes invasions. 900 tours en bois s’inscrivaient dans ce dispositif de frontière, dont un exemplaire est présenté dans le village. Cette réalisation est classée depuis deux ans au patrimoine de l’UNESCO. En fin d’après midi, nous nous sommes retrouvés avec les familles pour partager un repas festif suivi d’un spectacle de jonglerie animée par des jeunes de notre groupe et des gens de Schorndorf. Pour finir nous avons prié ensemble à l’église du Saint-Esprit.
Publié dans le journal local
« Zwischenstation in Schorndorf – Étape à Schorndorf
Des jeunes de Tulle en séjour avant de partir aux JMJ à Cologne lundi. »
Schorndorf. 55 jeunes venus de la ville jumelée de Tulle sont actuellement en séjour à Schorndorf : une simple étape sur la route des JMJ à Cologne.
Même si les jeunes catholiques ont un autre objectif au-delà, les Français se souviendront à coup sûr de leur séjour à Schorndorf, et non pas seulement grâce au programme très riche et varié de ces quatre jours. Après que le maire Horst Reingruber eut salué officiellement, à l’hôtel de ville, le vendredi matin, les jeunes avec leur évêque Bernard Charrier, leur aumônier Nicolas Risso et le délégué diocésain Guilhem Vaillé, chacun reçut une carte postale oblitérée de Schorndorf avec l’invitation de l’envoyer le jour-même dans sa famille, car elle ne serait ensuite plus valable, selon le maire Reingruber.
Un séjour de préparation au grand événement
Jusqu’à lundi, les jeunes seront les hôtes de la paroisse catholique du Saint-Esprit à Schorndorf et de la paroisse de l’Assomption à Winterbach-Weiler. Le comité d’organisation de Cologne souhaite que ce temps permette de se mettre à l’unisson pour les JMJ. Cependant le groupe français, qui a passé la semaine dernière à Taizé, devra partir à Cologne sans être accompagné par les Allemands – les modalités d’inscription respectives ne le permettent pas. Finalement, seuls quatre participants officiels de la paroisse de Schorndorf iront au bord du Rhin, en raison des vacances en Bade-Wurtemberg.
Mais jusqu’à ce qu’on arrive au début de la semaine prochaine, les Allemands et les Français ont largement le temps de passer du temps ensemble et d’échanger. Après une visite de l’église évangélique et un jeu de découverte de la ville, hier après-midi, le programme d’aujourd’hui prévoit une excursion à Schwäbisch-Gmünd, Lorch et au musée Daimler de Stuttgart.
Le matin et le soir, tous se retrouvent pour un temps de prière et tous les Français passeront le dimanche à Winterbach.
Dimanche 14 août
Après avoir passé un agréable moment avec nos familles d’accueil, nous nous sommes tous retrouvés avec la communauté chrétienne de Schorndorf à l’église du Saint-Esprit. Là, nous avons célébré l’eucharistie et prié ensemble. Comme dans l’évangile de saint Mathieu, lu lors de la messe, nous avons procédé une nouvelle fois à cette rencontre, possible pour l’avenir, de nos cœurs dans la confiance du Seigneur.
En début d’après midi, après le repas gracieusement préparé par les membres de la communauté catholique locale, nous avons été reçus par la communauté de Winterbach. Là, nous avons été accueillis dans l’église de la ville avant de prendre le goûter. Nous avons dégusté toutes sortes de pâtisseries allemandes et avons partagé un moment très convivial avec nos hôtes.
Ensuite, nous avons rejoint l’église Saint-Marc de Schorndorf afin de participer à une prière animée par notre évêque et le vicaire de la paroisse, Marc Grießer. Lors de la réunion qui suivait, les responsables de la communauté catholique nous ont présenté la formation des jeunes allemands ainsi que leurs relations avec l’Église réformée. En effet, de nombreux religieux interviennent au sein des établissements scolaires afin de dispenser des cours de religion, ou forment des mères de famille pour préparer les jeunes à la première communion. Ces derniers acquièrent ainsi une culture religieuse et peuvent découvrir la foi sans l’appréhender de manière purement théorique. Par le partage et la communion, nous progressons dans la découverte du Christ. À travers la bonne entente entre les communautés protestante et catholique, on peut percevoir l’universalité de Dieu, malgré les spécificités de chaque religion. La connaissance, la rencontre avec les autres, les diverses traditions chrétiennes témoignent de cette volonté de communier entre tous et avec le Seigneur.
Les JMJ, par leurs valeurs chrétiennes de respect, d’écoute, de tolérance, permettent de construire notre Église ensemble. Tous fusionnent pour ne faire qu’un et s’enrichissent.
Par la suite, nous avons partagé le repas de la communauté de Schornforf avant de rejoindre nos familles d’accueil.
Lundi 15 août
Nous avons célébré l’Assomption par une messe avec nos familles d’accueil. Là nous nous sommes recueillis et mis en marche sur le chemin d’Humanité que le Christ nous a ouvert avant de nous mettre en route pour les JMJ et Cologne. L’adieu aux familles fut un moment un peu déchirant, mais nous avons promis de revenir ou du moins de garder contact.
Après un long voyage en bus, nous sommes arrivés à Bonn où nous avons été chaleureusement accueillis par la communauté locale. Un goûter nous a été offert avant de participer à une prière à l’église. Par la suite, nous avons rencontré les familles qui nous hébergaient.
En soirée, nous avons participé à la cérémonie d’introduction des JMJ. Là, des ministres allemands et des hauts-fonctionnaires de sont intervenus pour présenter l’événement. Nous avons pu également entendre le discours de Kofi Annan, secrétaire général de l’O.N.U. Il nous a appelés à défendre la cause des plus démunis pour construire ensemble un monde solidaire, de paix et de partage. Par la suite, des artistes allemands sont intervenus. Ainsi, nous avons partagé un moment d’amitié et nous avons dansé un peu avant de rejoindre nos familles.
Mardi 16 août
Avec la jeunes de multiples nationalités accueillis comme nous ans cette paroisse, nous nous sommes recueillis lors d’une prière. Par la suite une association française valorisant le patrimoine religieux français et mondial (CASA), nous a proposé une visite de l’église. Cette dernière fut édifiée au XIIe siècle selon la volonté de la famille WICD. Initialement chapelle de la famille de ces derniers, elle devint une abbaye Bénédictine, pour être ensuite abandonnée puis restaurée au XIXe siècle. La particularité de cet édifice réside dans son plan en croix grecque et dans ses fresques Romanes inspirées de l’art Byzantin. Celles-ci illustrent des épisodes du Livre d’Ezéchiel en lien avec le Nouveau Testament.
Ensuite, nous avons rejoint le centre de Bönn afin de découvrir la ville et de se restaurer. L’après-midi, nous avons assisté à la messe d’ouverture de ces JMJ s déroulant à Cologne, Bönn et Düsseldorf. « Nous avons vu se lever son étoile et nous sommes venus » (Matthieu), célébrer le Seigneur avec des jeunes du monde entier. Par la suite, en petits groupes, nous avons assisté au festival de la jeunesse où de multiples concerts nous furent proposés. Ainsi, d’intenses moments de partage et d’amitié entre jeunes furent vécus.
Mercredi 17 août
Tôt le matin nous avons pris le train en direction de Cologne, le lieu principal des JMJ. Là-bas, nous avons participé au « pèlerinage tournant »par lequel nous avons visité la cathédrale de cette ville et vénérer les reliques des Rois Mages. Nous avons pu apprécier également un fleuron de l’art gothique orné de splendides vitraux.
L’après-midi, par petits groupes, nous avons visité la ville et participé au festival de la jeunesse.
Jeudi 18 août
Pour débuter cette journée, nous avons assisté à la prière préparée par le prêtre de notre paroisse d’accueil. Pour ce temps, la communauté croate, avait préparé des chants. Puis nous nous sommes rendus dans le centre de Bonn, pour assister à la catéchèse. Là nous avons prié avec les chants de Taizé avant d’écouter l’enseignement de l’évêque de Montréal sur le thème de « La rencontre du Christ dans l’eucharistie ».
Comme les Mages l’on fait à sa naissance, « nous sommes venus l’adorer ». Afin de découvrir le Christ, nous devons ouvrir nos yeux et nos cœurs et accueillir ce don du Seigneur. Jésus se laisse percevoir en tout temps, toute personne, tout lieu et toute circonstance. Il suffit de se trouver et de penser à lui. La prière, la charité chrétienne, l’attention pour les autres, le partage, la tolérance, le pardon, la justice, l’amour sont des éléments prépondérants pour lesquels Jésus nous aperçoit. De plus, Jésus se donne à chacun par l’eucharistie, une des choses les plus importantes de la foi. En effet, lors du dernier repas du Christ, le pain et le vin consacrés sont devenus le corps et le sang du Seigneur. Par là, il voulait que sa vie passe par celle de tous ceux qui se revendiquent comme ses amis. Ce sacrement permet d’accueillir le ressuscité, le vainqueur du mal, l’icône de Dieu le Père (« Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui »). L’eucharistie nous stimule pour qu’ensemble nous soyons « sel de la Terre et lumière du Monde ». Elle est la source vive qui dynamise l’Église. Ainsi, si nous négligeons l’eucharistie, comment pourrons-nous porter remède à notre indigence ?
Par la suite, nous avons médité cette réflexion en petits groupes autour de deux questions :
- Suis-je convaincu(e) que l’eucharistie soit le meilleur endroit où je peux retrouver le Christ vivant ?
- Si j’en suis convaincu(e), quelle place occupe l’eucharistie dans ma vie ?
Ensuite, nous nous sommes recueillis pour une messe célébrée avec tous les jeunes francophones de la catéchèse.
L’après-midi, en petits groupes, certains ont visité le centre de Bonn. D’autres ont tenté de rejoindre Cologne pour assister à l’accueil du Saint Père. En soirée, nous avons partagé des moments d’amitié en participant au festival de la jeunesse.
Vendredi 19 août
Nous nous sommes tous rendus à l’église du "Münster", au centre de Bonn, afin de participer à la prière organisée par les frères de Taizé et à la catéchèse de l’évêque de Sens-Auxerre, dont le thème était « Vivre dans le monde en véritable adorateurs de Dieu ».
Il ne suffit pas, par manque de courage, d’abaisser :
le temporel pour s’élever vers l’éternel,
la nature pour s’élever vers la grâce,
le monde pour s’élever vers Dieu.
Jésus est à la fois Dieu et Homme. Ce Dieu nous a été révélé en Jésus, vrai Homme et vrai Dieu. Il nous donne son souffle d’amour, la force de vie pour accomplir la volonté du Père. Pour retrouver le véritable chemin de l’adoration, il faut contempler et se mettre en communion avec le Christ. Par son humanité, Dieu a transfiguré le monde. Désormais, plus rien n’est profane mais consacré. On trouve la présence de Dieu dans l’amour, la joie et la paix, que tous nous portons. On vit de Jésus en Jésus, selon les forces divines que l’on a reçues. On a en nous quelque chose d’essentiel où Jésus nous interroge et nous parle. Nous sommes des êtres divinisés et rejoints dans nos fragilités par le Christ. Si nous sommes de véritables adorateurs, nous devons déposer devant Jésus ce qui nous encombre afin de nous libérer. Par notre humanité et notre courage, nous devons être le reflet de l’évangile. Dieu regarde le cœur et non l’apparence. Ce qui doit nous importer c’est la qualité de la passion et l’amour, et non la superficialité et le pouvoir. Être ou avoir, il faut choisir !
L’engagement nous libère. L’amour est une décision, une trace de Dieu en nous, permettant de rayonner dans notre vie quotidienne, pour une civilisation joyeuse et non mortifiée.
Ainsi, on peut s’interroger afin de prolonger cette réflexion :
Aujourd’hui, quel est l’autre chemin que le Seigneur m’invite à prendre pour revenir dans mon pays ?
Quels sont les chemins que l’Église doit prendre pour continuer sa mission et être fidèle au Seigneur ?
Par la suite, nous avons pris part à la célébration, présidée par notre évêque, Mgr Charrier, et par Mgr Patenôtre.
L’après midi, en petits groupes, les uns ont visité Bonn, d’autres sont partis à Cologne. En soirée, nous avons participé au chemin de croix le long du Rhin.
Samedi 20 août
Nous nous sommes tous retrouvés avec nos familles d’accueil, en début de matinée, afin de célébrer l’eucharistie. La messe fut dite dans les différentes langues parlées par les groupes de jeunes présents (allemand croate, français, espagnol).Ce fut un moment de recueillement intense où nous avons exprimé toute notre gratitude aux familles allemandes et à la paroisse hôte. Par la suite, nous avons pris le chemin de Marienfeld afin de nous installer avant la veillée avec notre pape Benoît XVI. Pour patienter paisiblement, certains ont joué aux cartes, découvert le site de Marienfeld ou dormi un peu.
Vers 20h30, la veillée a débuté avec le passage du pape dans la foule. Ainsi, nous avons pu prier avec des chrétiens de tous les pays, dans une ambiance festive. Le Saint Père a évoqué pour nous l’adoration du Seigneur. Afin d’être de vrais adorateurs, nous devons observer l’œuvre de ceux qui se sont consacrés pour les autres et pour le Seigneur, comme saint Ignace de Loyola, sainte Thérèse de Lisieux, Mère Teresa… En effet, notre vie doit s’enraciner profondément dans la confiance et l’amour éternel de Dieu. Une fois la veillée terminée, nous avons pu camper à la belle étoile, dans l’humidité de la nuit.
Dimanche 21 août
Tous ensemble, en communion avec les autres jeunes français et étrangers, nous avons participés à la messe finale, présidée par le pape Benoît XVI. Là, nous avons prié dans une ambiance festive, au gré de chants entraînants et d’une liturgie adaptée. Dans son homélie, le Saint Père nous a invités à nous inscrire dans cet amour éternel offert par notre Seigneur. « La véritable révolution consiste uniquement dans le fait de se tourner vers ce Dieu de justice et d’amour afin d’aller de l’avant avec le Christ, et de vivre en véritables adorateurs de Dieu ».
Le pape invite chacun à se centrer sur les deux éléments fondamentaux, nécessaires à l’épanouissement de la foi : la Parole et l’Eucharistie. La communion avec le Christ permet d’accéder à la pleine liberté et à l’amour éternel. Outre la prière, l’ouverture sur le monde est importante. Nous devons nous engager en véritables témoins des disciples du Christ pour un monde meilleur, à la disposition des autres.
Une fois l’office terminé, nous avons rejoint Bonn afin de retrouver notre bus et repartir vers la Corrèze, où nous sommes arrivés le lendemain en début de matinée.
Caroline ROULET
Bloc-notes.pdf |
|
|